Paul Baquiast, secrétaire général de l'U2r, a décortiqué longuement la Lettre aux Educateurs que le président Sarkozy a adressé aux professeurs. Il y trouve de nombreuses ambiguïtés.
"Le 4 septembre est la date anniversaire de la proclamation de la IIIe
république. Ce n’est pas à ce titre, cependant, qu’elle figure en tête
de cette « lettre aux éducateurs », mais parce-que ce jour est, en
2007, celui de la rentrée scolaire. Il n’empêche, la coïncidence est
belle pour un texte qui a l’ambition de s’instituer dans la ligne des
grands textes fondateurs de l’école républicaine, de la fameuse lettre
aux instituteurs de Jules Ferry (17 novembre 1883) à la « lettre à tous
ceux qui aiment l’Ecole » de Luc Ferry et Xavier Darcos (17 avril
2003).
Le texte du président, à la première lecture, est assez déroutant.(...)Au total, en énonçant ce qui est bien et ce qui est mal, en réaffirmant la valeur du travail et de l’effort, en appelant à la responsabilisation des enfants, des parents et des maîtres, la lettre aux éducateurs s’inscrit dans une tradition pédagogique, plutôt de droite mais non exclusivement, anti-mai 68. A l’inverse, pourtant, en insistant sur la position centrale de l’enfant, en encourageant les méthodes actives permettant le développement de toutes ses potentialités, en appelant à un décloisonnement des enseignements et à une ouverture de l’école sur l’extérieur, il s’inscrit, étonnamment, dans une tradition soixante-huitarde.
On retrouve bien là la méthode sarkozienne, faite de pragmatisme et de volonté de dépasser les clivages pour mieux avancer dans la résolution des problèmes, quitte à devoir parfois marier la carpe et le lapin."
Le 4 septembre est la date anniversaire de la proclamation de la IIIe république. Ce n’est pas à ce titre, cependant, qu’elle figure en tête de cette « lettre aux éducateurs », mais parce-que ce jour est, en 2007, celui de la rentrée scolaire. Il n’empêche, la coïncidence est belle pour un texte qui a l’ambition de s’instituer dans la ligne des grands textes fondateurs de l’école républicaine, de la fameuse lettre aux instituteurs de Jules Ferry (17 novembre 1883) à la « lettre à tous ceux qui aiment l’Ecole » de Luc Ferry et Xavier Darcos (17 avril 2003).
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Le texte du président, à la première lecture, est assez déroutant.
D’abord, parce-qu’on ne sait pas très bien à qui il s’adresse. Qui sont les « éducateurs » ? Les professeurs sans doute, mais également tous ceux qui ont la charge « d’instruire, de guider, de protéger ces esprits et ces sensibilités qui ne sont pas encore complètement formés », « le père, la mère, le professeur, le juge, le policier, l’éducateur social et toux ceux qui sont en contact avec l’enfant dans le milieu sportif, culturel, associatif », et, au final, tout le monde : « nous sommes tous éducateurs ».
Au total, et c’est là le second aspect déroutant, la problématique de l’école est fondue dans celle, plus large, et dont elle n’est qu’une composante, de l’éducation. L’objet de la lettre est « le problème de l’éducation, dont particulièrement celui de l’école » (c’est moi qui souligne). Dès lors que la question de l’instruction devient secondaire par rapport à celle de l’éducation, il n’est guère étonnant que « l’enfant », et non « l’élève », figure au centre de la réflexion. Le mot « élève » n’est réitéré que 21 fois, quand celui d’ « enfant » l’est 121. Le texte de la lettre va donc beaucoup plus loin que celui de la loi d’orientation de 1989, tant controversée à l’époque, qui plaçait « l’élève » (et non l’enfant) au cœur du système éducatif. Par ailleurs, le président insiste sur la nécessité des méthodes actives et sur les bienfaits de l’interdisciplinarité. Quant à l’école, dans son esprit, elle ne doit plus être un sanctuaire mais ouverte sur le monde. On est en plein Montessori ou Célestin Freynet, au cœur une tradition pédagogique longtemps marquée à gauche et qui devait fortement influencer mai 1968.
Pourtant, et c’est le troisième aspect déroutant, le texte s’inscrit également clairement dans la tradition opposée, celle des tenants des savoirs. La transmission des savoirs est revalorisée, tout comme celle des valeurs ; l’enseignement par discipline est légitimé, tout comme le principe d’autorité.
En réalité, la lettre aux éducateurs cherche à dépasser le débat entre « pédagogues » et « savants » qui sclérose toutes les réflexions sur l’école depuis 25 ans. Un juste milieu est recherché entre les positions des uns et celles des autres (« jadis il y avait sans doute dans l’éducation trop de culture et pas assez de nature. Désormais il y a peut-être trop de nature et pas assez de culture »). L’ambition est de fixer le cadre d’une refondation de l’école républicaine, qui se doit de « relever le défi de l’économie de la connaissance et de l’information » et qui ne sera « pas l’école de la IIIe République, ni celle de nos parents, ni même la notre ».
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Le diagnostic porté par le président sur l’école d’aujourd’hui est alarmant. Elle ne répondrait plus ni aux exigences de l’époque, ni à celles qui étaient siennes autrefois :
_ l’autorité des maîtres est ébranlée,
_ la culture commune s’étiole, rendant difficile la compréhension entre les différentes composantes de la société,
_ Les inégalités croissantes devant le savoir et la culture bloquent l’ascenseur social.
Ce diagnostic posé, le président indique les voies de la refondation.
Celle-ci commence par l’identification de l’objectif commun que doivent se donner et l’école et les parents, à savoir transformer les enfants en adultes et citoyens tout à la fois :
_ libres,
_ autonomes,
_ ouverts sur autrui,
_ capables de travailler et, in fine, de vivre de leur travail
Sont ensuite affirmés les principes sur lesquels doit reposer l’éducation :
_ « l’estime de soi »
_ la hiérarchie des valeurs
_ la connaissance du « bien » et du « mal »
_ la nécessité de la règle
_ la récompense du mérite et la sanction de la faute
_ le « goût de l’effort »
_ le « respect » et ses marques (pas de couvre-chef, station debout quand le professeur entre en classe).
Par ailleurs, l’école doit être ouverte sur la différence et la contradiction. D’où l’importance d’y maintenir le brassage des origines, des classes sociales et des croyances. Pour y parvenir, le président indique deux directions:
_ la suppression de la carte scolaire, devenu un facteur de ségrégation.
_ la réforme du collège unique
L’ouverture à la différence passe également par l’affirmation de la laïcité de l’école, dont la définition risque cependant de paraître manquer de rigueur et de force à certain, semblant sous la plume présidentielle se réduire à la tolérance et à la neutralité. La lettre affirme par ailleurs, mais il n’y a pas là de contradiction avec le principe laïque, la nécessité d’introduire l’enseignement du fait religieux, non dans ses dimensions théologiques, mais sociologiques, culturelles et historiques.
L’ouverture à la différence n’est pas contradictoire avec l’affirmation d’une culture commune. L’enfant doit être éveillé à la conscience individuelle puis élevé par palier à la conscience nationale, à la conscience européenne, et jusqu’à la conscience universelle.
Quant à ce qui doit être enseigné, ce n’est pas une juxtaposition de connaissances spécialisées, mais la culture générale, c’est à dire un « savoir réfléchi, ordonné, maîtrisé. » L’enseignement pas discipline n’est pas pour autant remis en cause, mais l’interdisciplinarité doit trouver sa place très tôt dans l’enseignement. La culture générale, dont les deux pans s’étiolent et doivent donc être renforcés auprès des élèves, c’est la culture scientifique et la culture humaniste (les langues étrangères sont intégrées à cette dernière, le président insistant sur le recours à la littérature dans leur apprentissage, à rebours de la rénovation en cours de leur enseignement qui met en avant l’oral et les situations de communication).
Les méthodes d’enseignement, elles, doivent être plus actives et moins mécaniques, même si l’importance du par cœur n’est pas niée. Les portes de la classe doivent par ailleurs être ouvertes sur « les autres mondes », ceux de la culture, de l’art, de la recherche, de la technique et de l’entreprise
La dignité de l’enseignement professionnel est affirmée, tout comme l’importance du sport.
L’Ecole, enfin, doit se montrer opiniâtre et ne pas renoncer à éduquer et instruire à la première difficulté. Elle doit s’efforcer de faire réussir tous les enfants.
Au total, ce qui doit être repensé, c’est la cohérence du projet éducatif, qu’il revient d’appuyer sur des principes, des objectifs et des critères simples. Accordant la priorité à la « qualité» sur la « quantité», ce projet doit reposer sur des rythmes et des programmes scolaires allégés.
Reste posée la question du niveau à atteindre par les enfants et celui des critères de passage d’un cycle à l’autre. La lettre aux éducateurs affirme clairement la nécessiter de bloquer l’accès au collège, au lycée, puis à l’université à ceux qui n’ont pas le niveau requis, tout en maintenant un lourd silence sur ce qu’on fait, en fin de primaire notamment, des enfants qui n’ont pas franchi l’obstacle. Le président est ici en rupture complète avec ce qui se fait depuis 30 ans en matière de réduction des redoublements et s’inscrit dans la perspective évoquée ci-dessus d’une réforme annoncée du collège unique, sans toutefois que les contours en soient esquissés ou même évoqués.
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Après s’être interrogé sur l’école, ses valeurs, ses programmes et ses méthodes, le texte s’intéresse aux deux acteurs majeurs que sont les parents et les enseignants.
Aux premiers, il est promis aide et soutien, notamment par le biais des études surveillées et des internats de la réussite. Mais leur sont également rappelés avec fermeté leurs devoirs envers leurs enfants (« il est normal que la société vous demande des comptes, que votre responsabilité soit mise en jeu, que les aides qui vous sont accordés puissent être mises sous tutelle »).
Aux enseignants est tenu le même discours du donnant/donnant . Leur statut sera réhabilité, tant en terme de rémunération que de considération. Mais s’en sera fini de « l’égalitarisme qui a trop longtemps prévalu ». Ceux qui s’investiront davantage gagneront davantage. En échange de la liberté pédagogique réaffirmée des enseignants, de l’autonomie renforcée des établissements, les uns et les autres devront se montrer en tout point « exemplaires » et surtout se soumettre à l’évaluation de leurs résultats qui conditionnera les moyens qui leurs seront octroyés.
Privilégiant la qualité sur la quantité, l’école de demain dispensera moins d’heures de cours et disposera de moins d’enseignants, les moyens ainsi dégagés étant « réinvestis dans l’éducation et la revalorisation des carrières ».
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Au total, en énonçant ce qui est bien et ce qui est mal, en réaffirmant la valeur du travail et de l’effort, en appelant à la responsabilisation des enfants, des parents et des maîtres, la lettre aux éducateurs s’inscrit dans une tradition pédagogique, plutôt de droite mais non exclusivement, anti-mai 68. A l’inverse, pourtant, en insistant sur la position centrale de l’enfant, en encourageant les méthodes actives permettant le développement de toutes ses potentialités, en appelant à un décloisonnement des enseignements et à une ouverture de l’école sur l’extérieur, il s’inscrit, étonnamment, dans une tradition soixante-huitarde.
On retrouve bien là la méthode sarkozienne, faite de pragmatisme et de volonté de dépasser les clivages pour mieux avancer dans la résolution des problèmes, quitte à devoir parfois marier la carpe et le lapin.
Ce discours mi soixante-huitard mi-"retour à l'ancienne" n'est en rien surprenant; il est à la mode depuis 10 maintenant.
Le mot "éducateur" m'a également surpris. Je suis enseignant, pas éducateur (même si on le devient de plus en plus par la force des choses).
Le maître mot est "responsabiliser", que l'on peut parfois interprêter par "culpabiliser". Bref, si le niveau et le "vivre ensemble" se disloquent, c'est en grande partie à cause des enseignants... Un discours qui se diffuse hélas...
Rédigé par : Nicolas | jeudi 20 septembre 2007 à 07:32
La fameuse lettre aux éducateurs du professeur Sarko n’a pas encore fait pleurer (de rire ou d’émotion) dans les salles des maîtres, tant il est vrai que les infos destinées au peuple passent d’abord par l’adoubement des médias aux ordres… Les enseignants concentrent assez de haine (de la hiérarchie, des anti-pédagogues, des intégristes néoconservateurs, de tous les cocus du fascisme mou qui s’installe en France) pour ne pas hausser les épaules devant le mépris (on a l’habitude) et la démagogie (là, on est impressionnés !)de la (je cite) “…détestation du laid, du médiocre et du petit”. La Renaissance que nous promet notre Grand Démiurge fleure bon le retour (de matraque ?) au saines valeurs pétainistes qui ont fait le bonheur de nos épopées coloniales. “L’aplatissement de la Terre” que craint notre Conducator cache difficilement l’ennemi obscurantiste, de préférence basané et labellisé Al Qaïda, piteux faire-valoir des valeurs nationalistes au service des fous de Dieu de Washington. Or donc, la missive était bien destinée aux électeurs (même enseignants) pour faire avaler la pilule sociale (blocage des salaires depuis plusieurs années sans rattrapage de l’inflation) en noyant dans le verbiage les onze mille postes supprimés à la rentrée, dont les effets se font déjà sentir dans nos banlieues : les classes de maternelle à 30 ? C’est bon pour la racaille !
Les politicards (y compris syndicalistes), en mettant leurs pieds dans le même sabot, ont ruiné les espoirs de nombre d’enseignants qui croyaient encore aux valeurs démocratiques, qui se bouchaient les yeux devant les rafles des sans-papiers et les enfants que les flics de Sarko venaient chercher jusque dans leurs écoles.
En attendant, moi qui travaille quotidiennement dans des classes de Seine-Saint-Denis, je constate la cohérence dans le beau programme idéologique de notre président : chez nous comme dans la lettre aux éducateurs, cela pue le mépris des possédants envers le petit peuple. La résistance (même Guy Môquet aura été récupéré par notre Grand Démagogue) à l’oppression (un article de la constitution française…) saura être à la mesure de l’enjeu.
Rédigé par : Maître ignorant | dimanche 23 septembre 2007 à 23:06
j'ai vu qu'il ne sera pas possible de fonder des courants au sein du modem, est ce que l'U2R va se dissoudre dans le mouvement de Bayrou ?
Rédigé par : Sébastien | samedi 06 octobre 2007 à 20:34
Non, l'U2R restera radicale et autonome, vu que le MODEM semble ne pas vouloir l'être....
ED
Rédigé par : Emmanue DUPUY | dimanche 07 octobre 2007 à 10:21
Je craignais un peu que l'on ne puisse constituer des Poles,contrairement aux dires de FB debut juillet a LYON. Les UDF canal-historique reprennent du poil de la bete. C'est dommage car cela va reduire le champ d'adhesion du Modem.FB ne veut rester qu'une force d'appoint ou marginale,il ne veut pas reelement creer une reele alternative a l'UMP et le PS qui peuvent ainsi dormir sur leurs 2 oreilles.
regis
Rédigé par : chaynes regis | dimanche 07 octobre 2007 à 21:55
Le soufflé est donc vraiment retombé... tssssssssssss tout ça pour rien.
Rédigé par : Nicolas | lundi 08 octobre 2007 à 20:54
Cher Nicolas,bonjour
J'ai trop souvent été en desaccord avec toi(meme si je n'ai pas souvent repondu) pour te dire que tu as malheureusement raison.Et en plus j'ajoute qu'a Lyon Mercier pour conserver son siege de president du Conseil General du Rhone (et peut etre ministre en janvier 08) est pret a pactiser avec Perben et l'UMP ! Et qui dit UMP pour les municipales dit le MPF(il a rencontré recemment le deputé europeen Patrick Louis-ex:millonniste) et les millonnistes. Tres peu pour moi. Je prefère faire campagne pour Richard Morales a Villeurbanne(MoDem et ex-PRG).
Et CAP 21 qui manifeste avec Charlie Hebdo pour cette histoire d'ADN! Il n'ont que ca a foutre.
Rédigé par : CHAYNES Regis | mercredi 10 octobre 2007 à 23:01
S'agissant du MoDem, c'est facile de cracher dans la soupe ! L'U2R ne semble pas avoir beaucoup milité pour jouer un rôle politique dans le MoDem, ce que je regrette. Nous sommes désormais mal placés pour donner des leçons. Sur le fond, la position de Bayrou : indépendance, ouverture, projet avec sa déclinaison pour les municipales : liste indépendante ouverte si cela est possible (le possible est important, inutile de créer des listes de parfaits inconnus qui ramasseront 2,3, voire 1% des suffrages !) ; ou, à défaut, participation à d'autres listes (hors listes menées par les partisans des extrêmes) sur des bases claires, démocratiques, privilégiant la solidarité. Dans cette perspective de listes communes, les hommes et les femmes sont privilégiés plutôt que les étiquettes. L'objectif étant d'avoir un maximum d'élus si possible en position de disposer de mandats exécutifs. Les Républicains-Radicaux ont toute leur place dans ces dispositifs (après avoir scrupuleusement examiné les contenus éthiques de ceux-ci).
Je suis désigné comme chef de file du MoDem pour la ville de Saint-Claude, Jura ; je suis par ailleurs prêt à accompagner la direction de U2R pour rencontrer F. Bayrou si ladite direction le souhaite ; il n'est pas trop tard pour signer un protocole d'association avec le MoDem, son congrès constitutif se tiendra les 1er et 2 décembre prochains.
Rédigé par : Thireau Philippe | mercredi 24 octobre 2007 à 15:09
Il n'est pas question de cracher dans la soupe mais de voir la realité. Il n'y aura pas de courants ou de poles au Modem. Meme Corinne Lepage est assez sceptique sur la future organisation de MoDem. c'est pour cela qu'elle a pris une mission avec J.L Borloo,en attendant peut etre mieux en janvier. Michel Mercier va surement etre ministre en janvier.
Francois Bayrou n'est pas resté ferme sur la position demandant un referendum. Il a plié devant Sarkozy et la Commission Europeenne,comme le PS. Cela pose un probleme. Neanmoins il est evident que pour les municipales de 2008 il faut prioritairement participer ou soutenir les listes MoDem comme je fais avec Richard Morales(ex:prg) a Villeurbanne et Azedine Haffar(ex:prg) a Decines.
Quand a l'avenir de l'U2R par rapport au MoDem nous verrons bien.
regis chaynes
Rédigé par : CHAYNES Regisd | jeudi 01 novembre 2007 à 21:27
Les gaullistes qui sont encartés au modem sont aussi déçus du fait qu'il n'y aura pas de courant.
Si Bayrou ne veut pas que ceux qui l'ont soutenus s'éloignent de lui il ferait mieux d'agir autrement. Même s'il n'y a pas de courant il devrait au moins permettre à ce que des mouvements obtiennent le statut de mouvement associé au Modem comme le PRV ou la CNI sont associés à l'UMP.
Pour le nouveau TCE qui est en réalité l'ancien, il nous faut écrire à Bayrou pour lui demander de tenir les engagements qu'il avait fait lors de la présidentielle. Ce n'est pas parce qu'il n'a pas été élu qu'il doit changer de position.
Rédigé par : Séb | jeudi 01 novembre 2007 à 21:54
L'Union des Républicains Radicaux, a pris acte, en effet, et ce depuis plusieurs semaines de la viabilité et de la lisibilité très réduite du Modem tel qu'il est actuellement structuré...
Cela ne remet néanmoins nullement en cause l'existence de l'U2R qui continuera à être un carrefour "libre" du radicalisme.
Emmanuel DUPUY
Président U2R
Rédigé par : Emmanue DUPUY | vendredi 02 novembre 2007 à 08:31
Mais l'U2R peut très incarner le courant radical d'une confédération de mouvement.
Confédération a l'image de ce qu'était le Pôle Républicain.
Rédigé par : Séb | vendredi 02 novembre 2007 à 17:21
Oui, encore faudrait-il qu'il (le Modem) le veuille...
Amitiés
ED
Rédigé par : Emmanue DUPUY | vendredi 02 novembre 2007 à 20:17
Il n'y a pas que le modem, une confédération de mouvements gaullistes et républicains a été lancée il n'y a pas longtemps.
Rédigé par : Séb | vendredi 02 novembre 2007 à 21:29
Oui un "statut" de mouvement associé(comme cela etait prevu au Pole Republicain au congres de Saint Pol en janvier 2003) serait la bonne solution,mais,pour aller dans le sens d'Emmanuel Dupuy,encore faudrait il que le MoDem et FB le veuille. Dans le 6eme arrondissement de Lyon j'ai bien vu la froideur avec laquelle on a été accueilli.
Je pense que le fait que le report des decisions par rapport au mode d'organisation du MoDem,le programme flou,pas de colonne vertebrale ideologique et politique,le suivisme ponctuel par rapport au PS provoquent des hesitations au plus haut niveau du MoDem et c'est pour cela que Michel Mercier ou Cavada lorgnent vers une place au gouvernement.
Quid de la revendication de la proportionnelle,du referendum pour le TCE, de la defense des Services Publics?
sur l'immigration quel est exactement la position du MoDem? La reforme de la representativité des Syndicats? Pourquoi FB n'explique pas en detail l'idée de la retraite par points? Cela signifierait il qu'il n'y aurait plus de décote?
Quoi qu'il en soit l'idée selon laquelle l'U2R et Sebastien Nantz au nom de l'UPF devraient ecrire a Francois Bayroume parit excellente. Pourquoi ne pas envisager une lettre commune?
Ceci pour que FB et la direction du MoDem aient tous les elements en main avant de prendre leur decision. Nous jugerons a ce moment la. De toute facon l'U2R sera toujours le carrefour du radicalisme. J'ai beaucoup apprecié l'article de Samuel TOMEI dans Republique! le journal d'André Bellon.
amities Regis chaynes
Rédigé par : CHAYNES Regis | vendredi 02 novembre 2007 à 21:40
le site du MoDem des ulis fait signer une petition demandant l'organisation d'un nouveau referendum
http://comitebayrou.lesulis@free.fr
regis chaynes
Rédigé par : CHAYNES Regis | vendredi 02 novembre 2007 à 22:43